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Перевозка техники — это новый вызов каждый день. Жан-Люк Триулер (Jean-Luc Trioulaire), директор по сопровождению клиентских операций, и Андре ван дер Верфф (André Van Der Werff), менеджер по транспорту группы Haulotte, объясняют, какие задачи они решают при перевозке машин Haulotte и как эти задачи меняются.

Quels sont les moyens de transports utilisés par Haulotte pour expédier les machines en filiales et chez nos clients ?

André van der Werff : Les flux principaux sont :

  • par la route, soit sur des semi-remorques ou en utilisant des camions spécifiques surbaissés
  • par voie maritime, sur des bateaux de type roulier, c’est-à-dire des navires utilisés pour transporter des véhicules chargés montant à bord grâce à une ou plusieurs rampes d’accès,
  • par conteneurs.

La crise sanitaire a fortement impacté le transport maritime en particulier les flux de conteneurs où la loi de l’offre et de la demande est perturbée.

En quoi la crise sanitaire a-t-elle affecté le transport par containers ?

Jean Luc Trioulaire : Il est difficile en ce moment de trouver des conteneurs disponibles et des possibilités d’embarquement.

Avec la Covid-19, les économies se sont arrêtées, d’abord en Asie, puis en Europe et aux États-Unis. Ces arrêts localisés ont perturbé les flux au niveau de la rotation et la disponibilité des conteneurs qui se sont retrouvés stockés aux quatre coins du monde. Les compagnies ont aussi été confrontées à une baisse de la demande. Elles se sont concentrées sur des lignes ou il y a une forte demande et aux marges les plus élevées. Ainsi les prix du transport ont été multiplié par cinq sur le premier trimestre sur certains services comme Chine/trans-pacifique et par trois pour les flux Chine/Europe.

Comment Haulotte a-t-il été impacté par ces difficultés sur le fret maritime ?

Jean Luc Trioulaire : Nous avons été confrontés à un allongement des délais de livraison des machines ainsi que des dépenses de transport plus élevées. Depuis avril, nous sommes surtout impactés au départ de la Chine avec des temps de mise à disposition conteneurs de plusieurs semaines. Nous travaillons autant que possible en anticipation afin de réserver des capacités suffisantes auprès des compagnies maritimes.  

La coopération entre usines et filiales est essentielle pour passer le cap actuel et servir au mieux nos clients.

André van der Werff : Dans certains ports le déchargement des conteneurs est encore très compliqué du fait de la congestion des quais pour accueillir les navires et traiter les conteneurs en sortie de port. Le blocage temporaire du canal de Suez a fortement dégradé la situation. Nous avons été impactés pour les flux de nos machines mais aussi pour les composants de fabrication.

Cependant les compagnies maritimes investissent et achètent des conteneurs supplémentaires pour fluidifier le trafic.  Ce qui nous laisse espérer un rééquilibrage de l’offre par rapport à la demande et une baisse relative des prix à partir de Q4 2021.

Fort heureusement nous livrons la plus grande partie de nos machines aux clients par route ou par navire roulier. 

Quelles évolutions marquent le transport des machines ?

André van der Werff : Il y a plusieurs axes d’évolution :

Nous essayons d’améliorer la qualité de service en lien avec nos transporteurs : pour que les chauffeurs connaissent mieux nos machines, qu’ils soient plus aptes à les décharger, et pour qu’ils maitrisent la langue du pays destinataire.

Nous développons et encourageons les livraisons directes en Europe par transport routier au départ des usines vers nos clients. Les flux directs engendrent non seulement des gains financiers et participent aussi à travailler plus efficacement tout en optimisant les délais de livraison.

Nous travaillons aussi à une meilleure traçabilité de nos transports via la digitalisation des documents.

Concernant les flux intercontinentaux combinant maritime et routier, nous nous efforçons aussi, chaque fois que cela est possible, de proposer les solutions les plus directes y compris via des ports secondaires qui offrent de meilleures liaisons avec nos clients. L’objectif est de limiter les ruptures de charges, de livrer plus rapidement tout en maitrisant nos coûts.

Nous privilégions de plus en plus le transport par barges ou par rail, moins cher et moins polluant, utilisable principalement en préacheminement des ports européens et du port de Shanghai.

Jean-Luc Trioulaire : Nous regardons également de très près le développement des technologies respectueuses de l’environnement. Grâce à la conception de nouveaux navires à propulsion auxiliaire hybride, de navires-voiliers, il est possible de réduire de manière significative les émissions atmosphériques ainsi que les risques de pollutions maritimes. Nous nous préparons ainsi à tester le fret par navire-voilier entre la France et les États-Unis permettant de réduire par 5 le volume de combustible moyennant un service de 4 jours supplémentaires (sur 8) pour rejoindre Baltimore.

Zoom sur le transport au Creusot

Florian Blanfort et son équipe, en charge des transports, expédient plus de 2 000 machines par an.

Le transporteur doit être un partenaire !

Nous collaborons avec les mêmes transporteurs, transitaires et compagnies maritimes depuis de nombreuses années. Ces partenariats nous permettent d’évoluer ensemble, d’être flexibles et réactifs. S’il y a une expédition urgente pour un client ou une filiale, nous pouvons obtenir des créneaux de transport rapidement. Et les transporteurs sont à l’écoute pour faire évoluer leur matériel. Notre transporteur routier a conçu des bâches spécifiques pour les porte-chars. Cela nous permet de livrer des machines protégées des intempéries. Et leurs tracteurs respectent tous les dernières normes environnementales Euro 6.

La Sécurité : c’est notre engagement

Depuis 10 ans la société de transports Cayons basée à Chalon-sur-Saône, nous accompagne sur de nombreux transports. Ce sont des spécialistes du convoi exceptionnel. Les chauffeurs sont des professionnels qui ont l’habitude de l’arrimage de pièces hors normes et disposent du permis CACES (l’équivalent international est la « PAL CARD ») pour les nacelles. Et ils connaissent bien les machines Haulotte. Cette connaissance nous assure une garantie de professionnalisme, de sécurité et de qualité. En termes de sécurité, nous n’avons pas le droit à l’erreur. On ne prend aucun risque sur l’arrimage et au moindre doute on ne chargera pas le camion. L’arrimage est assuré par nos soins, nous vérifions l’état du camion, nous chargeons la machine, la positionnons sur le porte-char en réglant la répartition de charge avec le chauffeur. Puis tout est vérifié avant le départ.

Des process spécifiques pour les transports en container

Trois types de machines sont expédiées par container : les nacelles ciseaux HS15 et 18 E et les nacelles HA20LE PRO et HA20RTJ PRO. Elles nécessitent une préparation spécifique. Pour les ciseaux, il faut plier les gardes corps et sangler la plateforme. Nous pouvons mettre deux nacelles HS15 et 18 E dans un container. Les machines HA20LE PRO et HA20RTJ PRO sont plus larges que les containers. Nous devons donc retourner les quatre roues pour qu’elles puissent rentrer. Il faut également activer une option dans l’Activ’Screen pour empêcher la flèche de se déplier puis sangler la flèche. Nous ne pouvons mettre qu’une seule machine HA20 par container.

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